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Tuesday 30 November 2010

Djibouti,ma cherie!Par Khaliffa Mikahil.

Djibouti Mon pays Djibouti ma patrie Djibouti ma nostalgie
A cœur ouvert je te chante aujourd’hui Cet hymne d’adoration,
Expression pour toi de mon amour.

Aujourd’hui, plus que jamais
...Un cordial appel je fais A tous tes fils de bonne volonté
Prêts à consentir les plus grands sacrifices, A serré les rangs et les coudes
En dépit des divergences qui nous rongent, En vue d’une Djibouti
A tous les points de vue libre et prospère, Une Djibouti a la hauteur et a la dimension De la Première République démocratique..., en Afrique de l'Est.

Lève-toi Djibouti L’heure de ta résurrection a sonne,
Sors du tombeau de la division, De luttes intestines pour le pouvoir,
Des attitudes patripochiste, patripiste et patripuchiste,
De la polichinellerie, de la mesquinerie; Sors du tombeau a la candeur léthargique, Lève-toi, sors de cette ambiance de nonchalant,
Dance cette euphorie de furie D’indolence de fort mauvais gout,
A la cadence d’une danse Menée par des apprentis folkloristes,
Des zombis promenant en plein midi A travers les édifications paradigmatiques
Qui ont orne avec tellement d’éclat Le patrimoine de l’histoire universelle,
Et que le syncrétisme archi-culturel Déborde chaque jour davantage
Les plus somptueuses frontières D’un assemblage super structurellement
Fragile et d’une régulation sans composition a priori Et une composition en décomposition sans régulation a posteori; Enfin sans un plan directeur,
Ou la sépulture de la nuit Et les vestiges du jour embellissent tes éparses avenues Invitant la population a s’incomber la tache D’a ton égard cesser de faire montre d’écurie Tout en leur inculquant a ceux qui ne tournent pas leur langue Sept fois leur bouche avant sur un quelconque sujet
Te concernant de se prononcer Et qu’au lieu de parler ne font que bavarder
Lesquels quand ils pensent jurer parjurent.

Djibouti, lève-toi L’heure ou tu dois t’organsiner, Non pas pour l’avenir de tes fils hypothéquer Sinon assurer et consolider et protéger a sonne,
L’heure où il était beau pour toi de mourir Est belle et bien révolue,
Tes champs se rassasient déjà de nos sangs, Tes terres arabes a chaque pluie vers la mer Par des milliers d’hectare se dirigent, Il ne nous reste presque plus d’arbre, Nos mornes souffrent de calvitie générale...,

Aujourd’hui tu es devenue des Antilles, la peine et la peur,
Plus personne ne te visite, Même tes propres fils te quittent,
Plus d’un veulent dans cette situation lamentable te maintenir,
Puisque cela fait leur affaire, Que de misérables et miséreux se sont enrichi de ta pauvreté: Djiboutiens et étranger, cons patriotes et cons citoyens,
Grandes puissances ainsi que nos soit disant pays amis,
Alors que le ventre de la majorité de tes fils Regorge du désir et de la nécessite de manger, Leur véritable pain n’est autre que la faim,
Toujours il la rumine, Et jamais ne s’en rassasie.

Mais, jusqu'a quand continuerons-nous A végéter dans cette inhumaine misère ?

On ne vit pas, on vivote!

Vivre humainement et dignement est ici un luxe,
Ce qui est des plus normaux ailleurs, La ou les gens vivent réellement
Est pour nous quelque chose d’extraordinaire.

On est en train de payer,
Si toutefois il faut ainsi l’appeler, Un crime qu’on nous a porté à commettre.

Avec la complicité de tes fils, Tu en as déjà beaucoup et même trop paye,
Mais hélas, ces rapaces, ces vampires Ils sont très loin de se contenter de la gifle De la dette de l’indépendance.

Mais bon sang, on ne doit plus rien,
Jusqu'a quand continuerons-nous a payer On a déjà tout donne, et ce, en maintes occasions : Or, argent, nos sueurs, nos sangs, Notre vigueur, nos joies, nous pleurs, Notre fierté, notre avenir.

Maintenant, il ne nous reste presque plus rien, On nous a presque tout ravis,
Tout est à reconstruire.

On n’est même plus capable de penser,
De rêver, de nous organiser, de nous planifier.

On ne peut même plus se permettre de projeter, Au cas où l’on ose le faire, On n’a même pas la garantie du court terme.

Le monde change, la technologie
Plus que jamais est a l’honneur Et on s’accroche encore a nos pratiques archaïques et empiriques Nous progressons en fait a reculons,
Puisque l’existence en soit est un cycle, Et ne favorise donc rien de nouveau,
Je suis donc plus que convaincu, Un de ces jours, même après des milliards d’années, On se rencontrera à nouveau au carrefour oblige de l’histoire,
Et la on repartira de la case de départ, On n’aura plus besoin de messie, ni de sauveur, Chacun prendra en main non seulement son destin Mais également celui de la nation tout entière.

Anime de l’esprit de Dessalines on ne réécrira pas l’histoire Mais on lui ajoutera ses pages manquantes, Celle qu’on lui a arrachées et cachées, Celles qui mettront a jour la nette et claire vérité,
Celles qui réellement nous feront savoir Pourquoi existe-t-il des pays pauvres et des pays riches, Des pays développes et des pays sous-développés,
Ainsi que des multimillionnaires Et des gens vivant au seuil de la proprette.

L’ennemi commun il est la, Il mange et boit avec nous, Il se fait passer pour notre ami, Et ainsi se déguise en ange de lumière,
Alors que c’est le diable en personne, Voulant voler notre âme. Ne lui facilitons plus la tache, Ne nous laissons pas faire.

Démasquons-le, avilissons-le, Mettons-le a criée publique, Qu’il ne nous trompe plus !

Pour cela, Djibouti, mon pays, Djibouti, ma patrie, Djibouti, ma nostalgie,
Que jamais tu ne l’oublie, On ne t’a jamais fait de cadeau,
Rappelle-toi bien que dans les Luttes Tu as vu le jour, Dans les Luttes tu as grandi Au prix de Luttes tu existes encore, Non pas ces petites luttes de classes, Ces petites luttes mesquines pour le pouvoir, Ces luttes sans merci pour l’argent, Mais de vraies Luttes, Celle a travers lesquelles en conséquence
A tes maux, tu trouveras une solution durable Afin que tu sois un : Hommage digne de nos ancêtres Amour de tout un peuple couchitiques qui ne peut être en élégie convertie Terre qui, de liberté ne se rassasie Il n’y a pas mieux dans ce monde, Djibouti.

Oui !

Il n’y a pas dans ce monde Un meilleur lieu que toi
Mon pays, ma patrie, ma nostalgie Mon Djibouti chérie.

Comment vivre loin de ton soleil Qui passe très rarement un jour Sans au moins nous cligner de l’œil,
Loin de ta lune Qui comme l’abeille dans nos champs butine, Loin de ton ciel
Qui parsème nos cœurs d’étoiles d’amour, Loin de ton Arc-en-ciel A nul autre pareil, Loin de tes montagnes hautes de dignité D’hospitalité, d’amour, d’indulgence De laboriosité, de charité, d’altruisme, d’humanisme;
Loin des méandres de tes ruisseaux, de tes cours d’eau. C’est avec joie, amour et fierté Qu’aujourd’hui je m’incline à te chanter Mon amour, ma folie ; ma nostalgie En te disant :"vive Djibouti"
Khaliffa Mikahil.

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